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hôtel de france - Page 5

  • Dix ans déjà

    Les vieux lacets du col du Bac sont effacés.

    Virages Bac 2000.JPGEn février 2000, les usagers de la RD 620 sont informés que la liaison vers le Limouxin et le Carcassonnais va faire l'objet d'une rectification d'itinéraire. Le chantier mis en place au-dessus de la commune de St Benoît permettra de modifier sensiblement le tracé de certains virages du col du Bac. Après une première modification intervenue en décembre 1997 sur le versant chalabrois, la RD 620 est rendue à la circulation le lundi 20 mars 2000. La bonne nouvelle est accueillie comme il se doit par les 800 usagers qui empruntent chaque jour cette voie d'accès. Quant aux cyclistes, voilà bientôt dix ans qu'ils font supporter à leurs mollets un changement conséquent de dénivelé.  

    La collecte sélective se met en place.

    Après une visite sur la commune de Lescar dans la banlieue palloise, les élus du canton de Chalabre décident d'instaurer un système de tri sélectif. Un mode de collecte qui devrait réduire à la source la production de déchets qui ne cesse de croître (+ 60% en 30 ans). Chaque foyer va ainsi disposer d'une caissette de couleur, destinée à recevoir tous les matériaux recyclables. Un camion spécialisé fera la collecte une ou deux fois par semaine. L'expérience du tri sélectif sur le territoire de la communauté des communes du Chalabrais commence le 3 avril 2000.    

    Des circuits pour arpenter en VTT les sentiers du Chalabrais.

    VTT.jpgAu terme de longs mois de travail, l'équipe du Cyclo-VTT Club du Chalabrais, en collaboration avec la communauté des communes du Chalabrais, en termine avec la réalisation d'un balisage permanent sur sept circuits, agrémentés de multiples variantes. Pour l'ensemble des parcours proposés, départs et arrivées s'effectueront place François Mitterrand où de superbes panneaux sont mis en place au début de l'année 2000.

    Le grand chantier de l'Hôtel de France a commencé.

    Pour toutes générations de Chalabrois confondues, la seule évocation de l'Hôtel de France restitue en mémoire les riches heures d'un lieu public au passé prestigieux. Plusieurs chefs s'y succèderont, Joseph Courrent, Barthélémy Guilhem, Raymond Fort, pour ne citer qu'eux, maîtres de la chose culinaire qui permettront à la vieille maison du Cours National de conserver sa renommée. En ce début d'année 2000, l'établissement devenu propriété de la communauté de communes du Chalabrais fait l'objet d'important travaux de rénovation et de mise aux normes européennes. Il est inauguré le 30 juin, en présence de Didier et Marielle Limouzy, invités à rallumer les fourneaux du France.Travaux Hôtel janv 2000.JPG      

  • La vierge miraculée de l’Hôtel de France

    hôtel Burnt.JPGL'hôtel après sa destruction.

    Au mois de mai 1908, un violent orage provoquait l'incendie qui allait entièrement détruire l'Hôtel de France, sur le Cours National. La foudre tombée sur les écuries remplies de foin réduisait à l'état de ruines fumantes un édifice appartenant alors à Joseph Courrent, chef cuisinier renommé.

    S'il n'y eut par bonheur que des dégâts matériels,  un fait troublant allait pourtant susciter bien des interrogations. Au beau milieu des décombres retirés après le sinistre, la statue d'une vierge à l'enfant  en bois polychrome fut retrouvée intacte, épargnée par un brasier qui avait eu raison d'une construction contemporaine de la Révolution de 1789. Cet événement dans l'événement ne manqua pas d'être diversement interprété tandis que l'hôtel assuré depuis 1857 auprès de la Cie Phénix allait renaître de ses cendres, reconstruit de façon plus moderne et confortable, dans sa forme actuelle.

    Vierge 1908.JPGLa statue épargnée.

    Lors de la journée inaugurale  du « Modern Hôtel de France », Henri Rascol qui fut maire de Chalabre de 1905 à 1919 devait prononcer un discours chaleureux qu'il concluait en s'adressant aux jeunes filles de l'assemblée : «Quant à vous, Mesdemoiselles, qui par votre gracieuse présence, augmentez la vision du printemps que la nature inclémente nous refuse, je bois à vos plus douces espérances. »  

  • Les anciens du 2e Dragons sont descendus à l’Hôtel de France

    C'est un rendez-vous qu'ils honorent une fois par an depuis maintenant sept ans, depuis cette soirée du 4 mars 2002 et la diffusion sur FR3 d'un documentaire signé Patrick Rotman, intitulé L'ennemi intime. Au hasard d'une série de témoignages recueillis auprès d'appelés du contingent, relatifs à la campagne d'Algérie et à ses « événements », Pierre Perroud de Saint Aygulf (Var) reconnaît ce soir-là un de ses anciens compagnons d'armes du 2e régiment de Dragons. Quarante-cinq ans après, le lien est rétabli et rapidement les retraités d'aujourd'hui réussissent à renouer le contact avec les jeunes soldats d'hier.

    Depuis lors, les militaires du régiment le plus ancien de « l'arme blindée cavalerie », venus du Pays basque, des Alpes de Haute Provence, de la Mayenne, du Gard, de l'Hérault et du Tarn, ne se perdent plus de vue. A un rythme annuel, les rencontres s'effectuent dans chacune des régions de résidence et mai 2009 a fourni aux anciens conscrits et à leurs épouses l'occasion de retrouver le Plantaurel et le camarade Gérard Couteau, agriculteur retraité au domaine de Campcayrolle. A l'évidence, toutes ces années de séparation n'ont pas altéré la solide amitié née durant les classes effectuées à Orange, au 11e Bataillon de chasseurs alpins.

    Leur parcours commun se poursuivra avec une affectation à Stetten, ville allemande de la Forêt noire, avant un embarquement pour l'Algérie et Negrine, dans la région de Tebessa, en mars 1956. De retour en métropole, ils partiront sur des chemins différents, pour se retrouver à nouveau en mars 2002. Fidèles à la devise du 2e Dragons, «Da materiam splendescam », Pierre Perroud, Gérard Couteau et leurs camarades ont apprécié leur séjour en Kercorb, et l'accueil qui leur aura été réservé par Marielle et Didier à l'Hôtel de France.  Dragons.jpg

    Les anciens appelés et leurs épouses, heureux de se retrouver.